Laissez-moi vous présenter un objet qui a été mon alliée pendant toutes mes années de collège : la pochette à dessin.
Nombre d'entre vous en a sûrement une en sa possession ou se souvient, avec nostalgie, de celle qui l'a accompagnée durant les (rares) heures de créativité que le collège nous accordait par semaine.
La mienne était précieuse puisque, à l'époque déjà, je me vouais à des études supérieures dans le monde des arts.
D'ailleurs les cours de dessin du vendredi me faisaient trépigner d'impatience, le lundi matin, dès que je descendais du bus.
C'est simple, je m'éclatais ! Les profs étaient sympas, nous donnaient le sujet au début de l'heure et nous fichaient la paix tout le reste du cours.
J'étais alors toute fière d'aider ceux qui avaient des difficultés et je rougissais de plaisir lorsque mes camarades me disaient : "Comme c'est trop beau ce que t'as fait !"
Bien évidemment les années collège riment avec naïveté et illusions, j'ai déchanté rapidement lorsque, quelques années plus tard, on m'a fait comprendre qu'en fait, je suis méga nulle. ^^
J'avoue, je me suis imaginée pendant longtemps que le monde artistique ressemblait au pays des Bisounours et qu'il suffisait d'être passionné par ce qu'on fait pour réussir.
Et bien détrompez-vous ! Il s'agit d'un monde cruel, sanguinaire et sans pitié, un peu comme à l'époque des Barbares, les dagues, les épées et les haches en moins ^^
Tout ça pour dire, que cette pochette, ma toute première (j'en ai bien d'autres après, plus grandes mais aussi bien plus lourdes), représente un moment particulier de ma vie, celui où je ne pensais pas au futur, ou, si j'y pensais, je l'imaginais avec excitation, juste beau et simple.
C'est le moment où je me disais que tout pouvait arriver, que je pourrai faire tout ce que je veux car j'avais le temps de voir venir, sauf que ça arrive (trop) vite.
Cette pochette à dessin me rappelle mes rêves, que j'ai vu s'effondrer plus vite que je ne l'aurais pensé. Mais je vais bien ne vous inquiétez pas, je m'en suis remise ^^
Je ne regrette pas cette époque de ma vie, car, sur le coup, c'était génial, on est jeune, insouciant et on profite simplement de ce qui nous arrive.
Quand je la regarde aujourd'hui, je souris, car je vois les images qui sont collées dessus : des chevaux, Britney Spears, Mylène Farmer, les Spice Girls, Ophélie Winter. Tout ce qui était à la mode, et qui nous fait voir que le temps passe très vite et que ceux qui étaient nos idôles hier ne sont plus que des souvenirs aujourd'hui.
Je me rends aussi compte que... j'avais des goûts de chiottes ! ^^
J'en rigole aujourd'hui mais, si on me proposait de revivre une journée au collège, je n'hésiterais pas un instant, on oublie trop de choses, le temps file et on ne profite pas assez.
Au collège, le pire truc qui pouvait nous arriver c'est d'avoir du pain qui nageait dans la cruche à la cantine !
Alors forcément comparé à aujourd'hui...
J'irai bien y refaire un tour, dans le passé...pas vous ?
La mienne était précieuse puisque, à l'époque déjà, je me vouais à des études supérieures dans le monde des arts.
D'ailleurs les cours de dessin du vendredi me faisaient trépigner d'impatience, le lundi matin, dès que je descendais du bus.
C'est simple, je m'éclatais ! Les profs étaient sympas, nous donnaient le sujet au début de l'heure et nous fichaient la paix tout le reste du cours.
J'étais alors toute fière d'aider ceux qui avaient des difficultés et je rougissais de plaisir lorsque mes camarades me disaient : "Comme c'est trop beau ce que t'as fait !"
Bien évidemment les années collège riment avec naïveté et illusions, j'ai déchanté rapidement lorsque, quelques années plus tard, on m'a fait comprendre qu'en fait, je suis méga nulle. ^^
J'avoue, je me suis imaginée pendant longtemps que le monde artistique ressemblait au pays des Bisounours et qu'il suffisait d'être passionné par ce qu'on fait pour réussir.
Et bien détrompez-vous ! Il s'agit d'un monde cruel, sanguinaire et sans pitié, un peu comme à l'époque des Barbares, les dagues, les épées et les haches en moins ^^
Tout ça pour dire, que cette pochette, ma toute première (j'en ai bien d'autres après, plus grandes mais aussi bien plus lourdes), représente un moment particulier de ma vie, celui où je ne pensais pas au futur, ou, si j'y pensais, je l'imaginais avec excitation, juste beau et simple.
C'est le moment où je me disais que tout pouvait arriver, que je pourrai faire tout ce que je veux car j'avais le temps de voir venir, sauf que ça arrive (trop) vite.
Cette pochette à dessin me rappelle mes rêves, que j'ai vu s'effondrer plus vite que je ne l'aurais pensé. Mais je vais bien ne vous inquiétez pas, je m'en suis remise ^^
Je ne regrette pas cette époque de ma vie, car, sur le coup, c'était génial, on est jeune, insouciant et on profite simplement de ce qui nous arrive.
Quand je la regarde aujourd'hui, je souris, car je vois les images qui sont collées dessus : des chevaux, Britney Spears, Mylène Farmer, les Spice Girls, Ophélie Winter. Tout ce qui était à la mode, et qui nous fait voir que le temps passe très vite et que ceux qui étaient nos idôles hier ne sont plus que des souvenirs aujourd'hui.
Je me rends aussi compte que... j'avais des goûts de chiottes ! ^^
J'en rigole aujourd'hui mais, si on me proposait de revivre une journée au collège, je n'hésiterais pas un instant, on oublie trop de choses, le temps file et on ne profite pas assez.
Au collège, le pire truc qui pouvait nous arriver c'est d'avoir du pain qui nageait dans la cruche à la cantine !
Alors forcément comparé à aujourd'hui...
J'irai bien y refaire un tour, dans le passé...pas vous ?
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